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Avec autant de puissance, on peut faire tourner correctement un Doom

Le Nokia 770 est une boîte pas si noire que cela qui fonctionne à l'aide d'une mouture de Debian GNU/Linux

Le système de gestion des paquets utilisé est APT, on peut donc configurer des dépôts en utilisant les sources /etc/apt/sources.list

L'interface graphique n'utilise pas la vérification des signatures, alors que la ligne de commandes le permet

Il n'est plus possible depuis la version 2006 de l'OS d'utiliser les paquets Debian génériques compilés pour l'ARM

Avant juillet 2006, en utilisant la version 2005, on utilisait seulement dpkg et une gestion des dépendances manuelles

La première application à installer est bien entenu un terminal

Osso-Xterm est un Xterm intégré dans l'environnement du 770 (Hildon)

Le shell utilisable par défaut est très limité mais on peut installer un bash

De nombreux programmes pour le Nokia 770 sont écrits en Python, les bibliothèques pour construire des interfaces graphiques ont été les premières à être portées et rendues disponibles

D'autres langages de script peuvent être disponible, mais l'enthousiasme s'essouffle pour produire des paquets Debian de bonne facture

Parce que c'est plus agréable, et que j'y suis habitué

Parce que par nature, le 770 est communicant et que Perl dispose dans le core de ce qu'il faut pour se connecter sur un réseau IP

Le choix d'une version stable ou de développement se pose quand on souhaite diffuser une distribution

Bleadperl contient des améliorations notables (meilleures performances pour les expressions rationnelles, plein de nouveautés)

Je n'ai accès qu'à du matériel x86

Le 770 tourne sur une architecture ARM

La distribution de Perl fournit de nombreuses choses, entre la documentation, un moyen de lier dynamiquement des programmes externes qui utiliseraient la bibliothèque partagée Perl, des modules, des scripts, le CPAN, le support Unicode, etc.

Tout cela occupe beaucoup de place, et en tout cas beaucoup plus qu'il n'y en a de disponible

L'installation de la chaîne de compilation à proprement parler

Création d'un groupe et d'un utilisateur dans ce groupe qui pourront utiliser l'environnement de compilation

Le choix de l'utilisateur « user » n'est pas anodin. C'est le nom de l'utilisateur dans le 770

Il y a un compte également dans scratchbox, que l'on crée avec une commande spécifique

La scratchbox est un environnement dans l'environnement. Pour y entrer, il faut se connecter à l'aide de cette commande

À cette étape, on prépare un environnement qui utilisera deux kits de développement, et qui utilisera qemu pour l'exécution des binaires générés pour l'architecture cible

Si l'on préfère les interfaces interactives, il y a une commande sb-menu qui permet cette configuration dans des boîtes de dialogue ncurses

Après avoir défini l'environnement, on peut commencer à l'utiliser. Il s'appelle de manière assez prévisible « n770 » dans cet exemple, mais aurait aussi bien pu s'appeler « maemo », etc.

Toujours dans la scratchbox, on télécharge la plate-forme de développement Maemo, qui contient toutes les bibliothèques nécessaires pour la compilation des applications à utiliser dans le 770

La dernière commande permet juste de recharger l'environnement parce qu'il a été sévèrement modifié

La récupération des sources de bleadperl à partir du site d'activestate est décrite dans la perle 4

On a tout ce qu'il y a de plus classique. Le choix de l'install-strip est judicieux dans notre cas, parce que la plate-forme cible a un espace de stockage limité et de toute façon n'a rien pour le débogage nativement

La plupart de ces scripts .pl sont des exemples. Ils n'occupent pas une place énorme

Les entêtes ne serviront à rien, puisque le 770 n'a pas de compilateur

La documentation représente une partie très importante, près de 10 Mo

Après suppression des pages, on a une coquille vide

Le support Unicode n'est pas à proprement parler indispensable à cet endroit

CGI ne me sera pas vraiment utile (il y a un paquet avec un serveur HTTP pour le 770) et CPAN n'est pas utilisable

Compte tenu de ce qui a été supprimé, les binaires permettant la lecture de la documentation Pod ne sont plus vraiment indispensables

Ce script a été supprimé lors de la purge mais est utilisé par Memoize :(

/usr/local n'est pas utilisé en standard, on ne pollue que « peu » le 770

Fuse est une manière d'implanter un système de fichiers en espace utilisateur

Le problème est que le busybox du 770 ne contient pas la commande losetup.

Il faudrait soit compiler un nouveau busybox en remplacement, soit compiler un nouveau losetup. Berk.

Cette méthode permet d'utiliser l'espace de la carte mais avec les attributs qui nous intéressent : r-x pour tout le monde (c'est la tournée !)

La diffusion de ceci n'est pas envisageable en l'état, parce que l'écriture dans la mémoire flash est en dehors de tout contrôle.

La mise à jour de paquetage n'est pas gérée non plus. Il faut supprimer l'intégralité de /usr/local et redéployer une arborescence

Un paquet contenant l'interpréteur seul

Un paquet avec les modules du Core

Un paquet qui contient la doc (perldoc + *.pod)

Un paquet avec le support unicode

Un paquet avec CGI ? Un pour CPAN ?

De nombreux distributeurs de Perl (distributions GNU/Linux) existent

dpkg est disponible, et APT depuis la version 2006 de l'OS

Il suffit d'aller sur packages.debian.org

pourvu que l'on ait l'ivresse. Le but étant d'utiliser Perl sur cette architecture, la méthode pour le rendre disponible importe peu. Les binaires sont accessibles

Pourtant, tout a été réalisé par la chaîne de compilation qui émule un système Linux sur une architecture ARM et qui permet de tester à la volée les binaires produits par qemu-arm

Soyons honnête, ça ne marche pas du premier coup pour générer les paquets Debian. Les tests ne passent pas intégralement, et cela empêche la suite des opérations, dont la gérération des paquets

Application avec la pyramide de chiffres (Memoize est dans le core). La seule précaution indispensable est de spécifier dasn ses scripts le chemin de l'interpréteur. Le perl dans le 770 est un 5.8.3 sans aucun module. Si l'on exécute quelque chose comme :

 #!/usr/bin/perl

 use strict;
 use warnings;
 use Memoize;
 memoize('fib');

 my $arg = shift || 25;

 sub fib {
    my $n = shift;
    return $n if $n < 2;
    fib( $n - 1 ) + fib( $n - 2 );
 }

 print &fib($arg), "\n";

Alors on aurait un résultat comme.

 [user@Nokia770-26 bin]$ fib3
 Can't locate Memoize.pm in @INC (@INC contains: /etc/perl
 /usr/local/lib/perl/5.8.3 /usr/local/share/perl/5.8.3 /usr/lib/perl5
 /usr/share/perl5 /usr/lib/perl/5.8 /usr/share/perl/5.8 /usr/local/lib/site_perl
 .) at /home/user/bin/fib3 line 5.
 BEGIN failed--compilation aborted at /home/user/bin/fib3 line 5.

Et c'est vrai. Mais si l'on spécifie avec la ligne shebang un /usr/localbin/perl alors on aurait le résutat attendu

 [user@Nokia770-26 bin]$ fib2
 75025

Autre application avec un testeur de ports TCP (IO::Socket est aussi dans le core)

Un moteur d'expressions rationnelles optimisé

Pour le coup de pied au derrière concernant cette présentation

Pour spod5 http://search.cpan.org/dist/spod5/

Pour la musique

Pour la bière

Excellent appareil, qui s'améliore continuellement dans les fonctionnalités et l'ergonomie

Utiliser Debian GNU/Linux, et d'autres logiciels libres et rendre toute la plate-forme de développement disponible

Vous m'aidez à devenir meilleur ;)